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TFA: The Forever Pollutant Present in 92% of French Tap Water

TFA : le polluant éternel présent dans 92 % de l'eau du robinet en France

Le chiffre est inquiétant et a été révélé par Le Monde, issu d'une vaste campagne de l'ANSES portant sur plus de 600 échantillons, marque un tournant : il ne s'agit pas d'un problème local, mais d'une contamination nationale et structurelle. Un enjeu de santé publique encore largement sous-estimé.

Qu'est-ce que le TFA et pourquoi est-il partout ?

Le TFA (trifluoroacétate) est le plus petit, le plus mobile et aujourd’hui le plus détecté des PFAS.

Contrairement aux PFAS classiques comme le PFOA ou le PFOS, il présente des caractéristiques particulièrement préoccupantes : il voyage dans l’air, traverse les sols, infiltre les nappes phréatiques, résiste aux traitements de potabilisation et reste extrêmement stable dans l’environnement.

Ses principales sources identifiées sont :

  • la dégradation de certains pesticides fluorés,
  • divers procédés industriels impliquant des composés fluorés,
  • et surtout les gaz HFO (hydrofluoro-oléfines) utilisés comme réfrigérants, qui se dégradent dans l’atmosphère quasi intégralement en TFA selon les agences internationales.

Une fois formé, le TFA est entraîné par les précipitations, traverse facilement les sols et rejoint les nappes phréatiques. Sa très forte solubilité et sa stabilité chimique expliquent sa dispersion rapide dans l’environnement.

C’est cette ultramobilité qui explique pourquoi on le retrouve aujourd’hui dans 92 % des échantillons d’eau du robinet analysés en France par l’ANSES.


Les chiffres de la contamination (ANSES 2023-2025)

Entre 2023 et 2025, l’ANSES a analysé plus de 600 échantillons d’eau potable :
– 92 % contenaient du TFA
– avec une concentration moyenne d’environ 1 000 ng/L
– et des pics allant jusqu’à 25 000 ng/L.


Pour donner un repère, les experts estiment qu’une concentration d’environ 100 ng/L de PFAS peut déjà représenter un risque pour la santé.
Or, il n’existe aujourd’hui aucune valeur sanitaire officielle propre au TFA. En attendant, les agences utilisent la valeur applicable aux substances non désirées et potentiellement toxiques, comme les métabolites de pesticides.

C’est ce qui rend la situation d’autant plus préoccupante : certains prélèvements français atteignent 25 000 ng/L, soit 250 fois le niveau considéré comme préoccupant pour d’autres PFAS.
Même sans seuil dédié, cet écart montre que les concentrations de TFA observées en France sont exceptionnellement élevées pour un composant de cette famille de polluants.


Pourquoi les traitements actuels sont-ils inefficaces ?

Le TFA est un PFAS ultracourt aux propriétés uniques qui le rend particulièrement difficile à éliminer :

  1. Taille minuscule : sa structure moléculaire si petite traverse la plupart des filtres
  2. Forte solubilité : il se comporte comme un ion minéral (chlorure, nitrate)
  3. Stabilité chimique extrême : il résiste à l'ozonation, la chloration, aux UV, à l'adsorption sur charbon actif et aux traitements biologiques

Quels risques pour la santé ?

Si les effets des PFAS classiques sont bien documentés (cancers, troubles thyroïdiens, impact sur l'immunité et la reproduction), les études sur le TFA sont moins nombreuses. Elles convergent tout de même vers des risques préoccupants, notamment en cas d'exposition chronique.

Toxicité pour la reproduction

L'ECHA (European Chemicals Agency) évalue actuellement le TFA pour une classification comme Reprotoxique 1B, c'est -à-dire comme une substance présumée toxique pour la reproduction humaine dans l'Union européenne. Les études animales montrent une réduction du poids fœtal, des perturbations hormonales et des retards de croissance.

Effets hépatiques et métaboliques

Une étude récente publiée dans Chemosphere (2023) démontre que le TFA augmente le stress oxydatif, perturbe des enzymes hépatiques et modifie le métabolisme des acides gras.

Perturbations endocriniennes

Selon Environmental Science & Technology Letters (2022), les PFAS ultracourts comme le TFA interfèrent avec les hormones thyroïdiennes (T3/T4), altèrent leur transport et peuvent influencer la production hormonale.

Le risque cumulatif : l'aspect le plus préoccupant

Même à faibles doses, une exposition quotidienne augmente la charge corporelle, contribue à un effet cocktail avec d'autres PFAS et rend difficile toute élimination naturelle. L'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) estime que la réduction de l'exposition globale aux PFAS est une priorité sanitaire en Europe.

Peut-on filtrer le TFA à domicile ?

Face à l'incapacité des réseaux publics à éliminer le TFA, existe-t-il une solution domestique efficace ?

Les stations de potabilisation le laissent passer
Les carafes filtrantes ne l'arrêtent pas
Les systèmes domestiques gravitaires au charbon actif sont inefficaces
Seule l'osmose inverse montre une réduction significative du TFA mais également des PFAS

Ce sont les avis de l'US Environmental Protection Agency (EPA), d'Environmental Science & Technology Letters et de nombreuses publications PFAS depuis 2020.

Les résultats du Super-Filtre Sküma Water

En février 2025, Sküma Water a fait analyser son Super-Filtre par un laboratoire français indépendant accrédité COFRAC, selon une méthodologie comparative avant/après filtration sur une eau volontairement enrichie en polluants, afin de mesurer avec précision les taux d’abattement obtenus grâce à sa triple technologie de purification : filtration sédimentaire, charbon actif de haute qualité et osmose inverse.

Les résultats démontrent une suppression de près de 61 % de TFA, un résultat notable pour un PFAS ultracourt. Pourquoi 61 % est significatif ? Parce qu'aucun système domestique ne peut éliminer totalement un polluant aussi soluble. Mais une réduction de plus de moitié diminue l'exposition cumulée, précisément l'objectif fixé par l'EFSA.

Et sur les autres polluants et pesticides, les résultats sont tout aussi remarquables : 

  • 99,99 % d'élimination globale des contaminants analysés
  • 165 pesticides supprimés
  • 20 PFAS éliminés
  • 98 % de microplastiques filtrés

Et ce qui fait toute la différence : Sküma est la seule marque à pouvoir s’engager sur des résultats chiffrés, car, c’est à date, la seule solution à avoir fait tester sa technologie. 

Conclusion : un nouveau paradigme pour l'eau potable

La révélation de la contamination généralisée au TFA marque un tournant dans notre rapport à l'eau :

Potable ne signifie plus pure ni saine
Pure ne signifie pas fonctionnelle
L'enjeu n'est plus technique, mais sanitaire

La meilleure protection repose aujourd'hui sur une filtration à l'échelle moléculaire, une réduction démontrée des polluants ultra-courts, une reminéralisation maîtrisée et une transparence totale sur les performances.

C'est précisément ce que propose Sküma Water.

 

 

Sources vérifiées

  • ANSES (campagne analyses eau potable 2023–2025)
  • Le Monde, Mandard & Foucart, décembre 2025
  • ECHA – PFAS Restriction Proposal, 2024
  • EFSA PFAS Scientific Opinion, 2020
  • Chemosphere, 2023 — DOI : 10.1016/j.chemosphere.2023.138415
  • Environmental Science & Technology Letters, 2022
  • EPA (US) – Short-chain PFAS behaviour in treatment systems
  • Rapport COFRAC Sküma Water, 2025

 

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